Introduction (extrait)
Dame Anna, Porteuse de la Lumière des Origines par Anton Parks
Ce deuxième volet de la série des Chroniques de la Maîtresse du Temple d’Hanael Parks ouvre des portes aujourd’hui inexplorées sur le caractère énigmatique de la déesse sumérienne de l’amour dénommée Inanna. Je rappelle que son nom est clairement une contraction de Nin-Anna, littéralement « la Reine du Ciel » ou
« Dame Anna ».
Nous retrouvons ce même personnage dans l’empire d’Akkad, sous le nom sémite d’Ištar. Ce terme évoque une «étoile dans le Ciel», plus particulièrement la planète Vénus. Son idéogramme IŠ se confond avec AN(NA) («ciel, élevé») et TAR avec MÙŠ («apparence», «splendeur», «diadème»), ce dernier reproduisant le cunéiforme Inanna.
«Splendeur du Ciel» ou «diadème élevé» figurent bien la planète Vénus, l’Étoile du Matin, l’astre le plus brillant dans notre ciel. Par la suite, la culture akka- dienne incorpora le terme Ištaru dans son vocabulaire pour nommer tout type de déesse. Quant au mot Inanna, nous le retrouvons dans le sumérien INNIN-É,
« déesse du Temple ».
Inopinément, le nom de la déesse Nebet-Hut (Nephtys), double égyptienne d’Inanna-Ištar, se traduit par «Maîtresse du Temple». Dans le premier tome de sa série, Hanael Parks explique avec beaucoup de détails qu’Anna fut la maîtresse d’Asar (Osiris). À la mort de ce dernier, elle récupéra plusieurs de ses biens et propriétés, donc son temple. Alors que tout aurait dû s’arranger, l’histoire rapportée dans le présent volume nous dévoile un destin semé d’embûches (…).
Note de l’auteure (extrait)
La publication de ce deuxième volume de la série des Chroniques de La Maîtresse du Temple a été rendue possible par l’accueil bienveillant des lecteurs et le soutien constant de notre éditeur. Je tiens également à saluer la confiance sans faille que me porte Anton ainsi que l’aide attentive de notre famille. Le précieux soutien de nos amis nous a permis de nous relever et d’aborder avec sérénité les épreuves et les challenges du quotidien. En effet, nombreux sont ceux qui aimeraient encore nous contraindre à abandonner notre travail de décryptage, voire qui cherchent à empêcher la diffusion de nos Chroniques respectives (…).
Malgré ma tentative d’impartialité et ma volonté de retranscrire les événements tels que je les ai reçus, les personnages emporteront toujours une part d’eux-mêmes dans l’ombre. Je n’ai pas pu percer à jour tous leurs mystères, malgré mes longues discussions avec Anton. Malgré les nombreux détails retranscrits dans nos Chroniques, certains de leurs actes, de leurs pensées avérées ou supposées demeureront une énigme. Ces personnes – à défaut d’être assurément réelles – sont au moins vivantes dans notre mémoire à tous les deux.
La critique est aisée et l’art difficile. Au-delà de la performance « artistique » et de l’exercice de style littéraire, cette série ne se revendique pas comme porteuse d’une révélation sur une supposée vérité absolue. Cependant, cette saga tiendra tête à toute critique visant à la réduire au silence : une fois offerte au public, l’œuvre est dotée d’un souffle nouveau et d’un destin propre, elle n’est désormais plus solidaire de l’existence limitée de son rédacteur...
On ne peut tuer une idée, même en la niant ou en cherchant à en effacer méticuleusement les traces. À ce sujet, un exemple particulièrement édifiant éclairera les lecteurs à la fin de ce volume dans la section « Archives et décodage » (…).
Éloge de la lenteur et du temps pour soi, la lecture demande de faire appel à son sens critique tout en suspendant parfois notre jugement face aux éléments surnaturels que nous rencontrons au fil du récit : c’est un véritable exercice qui devrait être davantage valorisé.
Je vous souhaite une agréable immersion dans le monde tumultueux d’Anna, en espérant qu’il fasse jaillir en vous mille pensées enrichissantes et vous apporte un instant d’évasion au cœur de cette époque lointaine...
Conférence d'Hanael à Bordeaux - Novembre 2019
Salon Bio, Bien-Être et Thérapies
"Chères lectrices, chers lecteurs,
Je suis honorée d’avoir eu la possibilité de publier mon troisième ouvrage cette année.
La confiance qu’Anton me porte, le soutien sans failles des éditions Nouvelle Terre et l’enthousiasme des lecteurs ont permis de concrétiser ces projets. Je souhaite exprimer ma gratitude pour cette aventure que vous rendez possible !
L’ouvrage « Disgrâce & Rédemption » (T2 des Chroniques de la Maîtresse du Temple) est désormais disponible sur le site des éditions Nouvelle Terre, sur Amazon et en librairies. Les précommandes arriveront au plus vite, en fonction des retards liés à l’actuelle grève des transports.
Anton et moi avons fait le choix de diffuser mon Tome 2 « Disgrâce & Rédemption » bien qu’il spoile légèrement la série des Chroniques du Girkù, particulièrement son Tome 4...
Ceux qui ont suivi le travail de recherche, les enquêtes minutieuses et les investigations historiques d’Anton ne seront absolument pas surpris par le contenu de cet ouvrage qui risque néanmoins de heurter certaines sensibilités, notamment chez les « admirateurs » du personnage d’Aset (Isis).
Comme beaucoup l’avait déjà remarqué, l’Aset du Tome 3 des Chroniques du Girkù est bien étrangère au personnage de Se’et. Aussi, lorsque j’ai rédigé ces lignes il y a des années, je n’ai pas pensé à un seul moment « prendre partie » ou défendre une quelconque idéologie : ce récit retranscrit aussi fidèlement que possible les impressions d’Anna, qui n’est ni l’incarnation de la droiture morale, de la justice ou l’ambassadrice du Bien.
J’ai beaucoup de recul face à ce récit et je ne me sens pas personnellement impliquée dans les enjeux politiques des querelles qui déchirent le clan d’Asar & Aset : régulièrement je comprends les sources et les enjeux des conflits intestins, mais ce n’est pas toujours le cas. Bien souvent une partie de l’histoire présente plusieurs inconnues qui échappaient à Anna et il m’est impossible d’en savoir plus par moi-même, malgré nos discussions avec Anton : malgré toutes nos découvertes, il nous reste des enquêtes à mener pour lever le voile sur toutes les intrigues de la Cour.
Il est plus facile de comprendre ce qui oppose un clan à un autre dans une lutte manichéenne (le clan d’Enki-Osiris opposé à celui d’Enlil-Seth) plutôt que de déceler les raisons qui poussent des alliés à se déchirer entre eux...
Ce qui est cependant certain à mes yeux c’est que le génie de l’Homme n’a rien d’inférieur ou de primitif face à celui des « dieux » (ou de ceux qui se font passer pour tels), les mortels que rencontre Anna tout au long de son existence attestent de cette capacité hors norme d’adaptation, de cette générosité et de ce courage propre aux humains. À mon sens, s’il devait y avoir de véritables héros des Chroniques de la Maîtresse du Temple, c’est l’humanité dont Anna observe l’évolution et la lutte perpétuelle pour sa survie au milieu de guerres incessantes."
Hanael Parks - 14 décembre 2019
Dans le numéro 12 du Magazine Inexpliqué (anciennement Science & Inexpliqué),
un article explore l'hypothèse du mythe de la Déesse-Mère-Vache assassinée.
Illustré d'images inédites et mis en page avec soin par l'équipe du magazine, cet article synthétise l'exposé détaillé présenté dans l'essai concluant le Tome 2 des Chronique de la Maîtresse du Temple.
Il est possible de commander ce numéro via le site officiel du magazine : https://www.science-et-inexplique.fr/